L'équipe du dimanche après-midi. F.C TOURS 1979-80.

F.C TOURS 1979-80
Debout : Sidaine, Morinière, Besnard, Seweryn, Coudray, Pottier.
Accroupis : Coiffier, Dossevi, Ferrigno, Princet, Ben Saïd.

C'est vrai qu'à l'époque, c'est un peu la décennie du bonheur pour le F.C Tours. Un club qui, après avoir peiné en CFA puis en D.III, accède à la deuxième division à la fin de la saison 1973-74. Les premières années pour apprendre les pièges du haut niveau et ses déplacements périlleux à Chaumont, Montluçon et Hazebrouck : « A vrai dire, durant deux saisons nous avons vécu des moments difficiles, n'échappant à la relégation qu'en fin de championnat, appelant tous les mois un nouveau joueur en renfort » se souvient Yvon Jublot, l'entraîneur de la première épopée tourangelle (1969-76). Et les autres pour asseoir définitivement le club parmi l'élite du football français. 

Pour cela, l'équipe devient professionnelle à partir de 1978 mais les résultats montent en flèche depuis la saison 1976-77, date à laquelle le club termine sur la troisième marche du podium du groupe B, à 4 points (44) du leader Monaco. Le travail du nouveau maître à bord, Pierre Phelipon, aperçu un temps au PSG et à Bordeaux. Les saisons suivantes (1977-78 et 78-79), le F.C Tours tutoie les premières places (5ème et 4ème) mais hésite toujours avec la montée. Le sorcier ciel-et-noir trouve finalement la recette au cours de l'exercice 1979-80. 22 victoires, 7 nuls et 5 défaites, le F.C Tours se balade dans son groupe (A) et plante ses poursuivants bretons (Rennes et Guingamp) à 5 points (46) et un trio de mercenaires (Besançon, Noeux, Reims) à 12. Un collectif homogène bâti autour de Phelipon et quelques vieilles gloires (Dusé, Besnard, Seweryn) duquel se détache un jeune loup, Ferrigno Bernard, un attaquant formé à Lyon et auteur de 16 buts dans la saison. Ferrigno déchire les filets et Tours accède à la D1. C'est alors l'époque des stars au stade de la Vallée du Cher: l'Italo-Argentin Delio Onnis (1980-83), le plus grand et le plus décisif (meilleur buteur du championnat 1981 et 82) et plus tard Omar Da Fonseca, Jean-Marc Furlan, Guy Lacombe, Merry Krimau, Alain Polaniok. Le FCT se maintient 3 ans au plus niveau, réalise quelques exploits en coupe (½ finaliste en 82 et 83, battus à chaque fois par PSG) avant de faire l'ascenseur ensuite. Phelipon parti (1981), c'est Hennie Hollink qui prend place sur le banc jusqu'au soir où, battu lors des barrages par Nîmes, Tours retrouve la D2 (1983). Le Hollandais laisse ses casseroles à Guy Briet - l'ancien du Bataillon de Joinville et ex-adjoint de Robert Herbin - qui ordonne la discipline. C'est la montée en D1 dans la foulée et un titre de champion au bec du RC Paris (53 pts contre 52 aux Pingouins). En 1984-85, les deux équipes qui menaient la course en D2 sont larguées en D1. Tours termine 19ème (29 pts) et le Racing bon dernier (26). Guy Briet remercié (1985), les entraîneurs se succèdent: Alain Besnard et Yvon Jublot à partir de 1986: un retour à la maison qui précipite le club en D.III. Sous sa direction, Glassmann et Eydelie partagent le même maillot une saison durant (1987-88) mais ne correspondent pas ensemble à l'époque. Jean Sérafin débarque en 1988, parvient à faire remonter le club en D2 la même année, se chargeant du maintien jusqu'à son départ en 1992. Kéruzoré arrive et c'est le début des emmerdes. Dépôt de bilan et double-relégation (1993), le F.C Tours file droit vers le CFA. En 2007, le club retrouve la Ligue 2 et attend patiemment son heure comme Pierre Vermeulen, toujours assis sur le banc de touche depuis son passage au FCT de 1987 à 89.

- LA RETRO PHOTO DU F.C TOURS en D.1 -

F.C TOURS 1980-81
F.C TOURS 1982-83

Enregistrer un commentaire

0 Commentaires